Aux fenêtres trop tôt givrées
où rien n’arrive, sauf l’ennui
la pluie danse dans la nuit
sa grisaille de verglas pathétique.
et empêche le jour de paraître.
À l’automne d’une vie,
Où rien n’arrive jamais plus
L’ennui danse dans mes nuits
une ronde taciturne de mélancolie
qui m’empêche de renaître à la vie.
Je suis triste en ce soir d’automne,
où rien n’arrive sauf l’oubli.
Je rêve pourtant qu’avant l’hiver
ne vienne assécher la sève
rire, un peu de cette tristesse génétique.